Parfois, sans ne savoir pourquoi, l’on se fait une idée bien précise d’un endroit qui nous est méconnu. Sans raisons apparentes, des images se forment dans notre tête en évoquent ces noms qui sonnent le lointain.
Depuis l’enfance, j’imaginais la Forêt Noir
comme un endroit glauque et humide. Une forêt marécageuse sur une terre plate. Où
partout de vieux arbres rabougris aux branches torturées semblent vous
avalez. Une forêt aux routes minuscules,
une forêt d’aucune lumière. Une forêt à si perdre. Voilà ce qu’était la Forêt
Noir pour moi.
Et bien j’avais tout faux. Il fait soleil, il
fait même chaud. Les montagnes escarpées de chaque côté des routes sont
dénudées en grande partie de tous ces arbres. Les cloches aux cous des vaches
sonnent l’heure en permanence et ça beugle de bonheur. Des maisons robustes sur
trois étages sont dispersées ci et là dans un décor enchanteur. C’est aussi le
pays du nain de jardin. À croire qu’ils en ont fait leur terre d’accueil sur
ces pelouses presque trop verte. Les maisons se gonflent le torse à qui met le
plus de fleurs en devancade. Ça joue au coq sur des lilas. On beurre épais les
bords de routes avec des roses et des fushias. J’ai l’impression de rouler dans
un décor de cinéma. Dans les comtés, dans chaque village comme une odeur de
lune de miel.
Ce paysage montagnard de ces montées m’a donné
faim. Me vient en tête des envies de sucre. Je salive
pour du gâteau. Vous savez ce fameux gâteau dit Forêt Noire. Mais ça aussi,
j’en ai bien peur, ne soit que le fruit de mon imagination…
Bon je réécris mon commentaire que je n ai pas réussi à publier. Donc ça disait que je pense que nous somme plusieurs à imaginer la forêt noire comme tu le faisais. C est donc avec surprise et amusement que j en lis ton commentaire...j aime ta photo. Bises. Lô
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