Dans
cette nuit d’encre à l’écart du connu
déborde des envies lointaines.
Des
envies humaines… des souvenirs de vous se mélangent sous cette nuit de glace.
Je
ferme les yeux, descends en cave une bouteille de rouge en tête.
Un
flacon mûr, le son du bouchon à l’ouverture.
Prendre
un bain, un bain brulant. S’endormir dedans.
Le
rouge décante, Morphée m’endort…
Une
gorgée de pur délice. J’ai les doigts qui plissent.
Fermer
les yeux; l’odeur du feu.
De
bûche en braise, le bois crépite.
Craquent
de chaude lumière. Ma peau chauffée à blanc par la fonte.
J’entends
des voix, j’en ai envies, je pense à vous.
Seul
dans ma tente, j’ai soudain chaud.
Mes
amis, mon rêve, vous êtes d’une agréable compagnie.
Le
temps s’étire sur des fuseaux horaires qui nous font distance.
Nos
bras n’ont pas la longueur des continents mais vous êtes là.
Les
yeux fermés, je peux vous voir.
Goutté
ailleurs dans de grandes coupes.
Je
me réchauffe à ces pensées et je m’endors.
J’y
suis…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire